Introduction
A l’approche des jeux olympiques d’haltérophilie de Paris, les premières compétitions pour marquer des points débutent. Fin d’année 2021 le processus de qualification à été remanié par l’IWF. Les athlètes du monde entier se préparent à en découdre sur les plateaux internationaux pour gagner leur précieux ticket vers le plus grand événement sportif du monde.
Je vous explique tout ici afin que vous compreniez au mieux le nouveau système de qualification au jeux olympique d’haltérophilie.
Comment se qualifier aux jeux olympiques d’haltérophilie ?
Pour les prochains jeux olympiques d’haltérophilie, nous verrons uniquement cinq catégories de poids de corps. Le nombre d’athlètes total qui pourra participer à la compétition est de 120, ce qui équivaut dont à 12 athlètes par catégorie.
Il y a quatre façons de rentrer dans les quotas. Le classement au point, appelé aussi OQR pour “Olympic Qualification Ranking”, qui se créra durant les différentes compétitions internationales qui représente 100 places. Être le meilleur athlète de son continent, 10 places disponibles. Le pays hôte bénéficie directement de 4 places. Enfin 6 places seront distribuées aux plus petits pays sous représentés.
Le OQR classe les athlètes en fonction de leur total olympique obtenu durant les 7 compétitions sur la période de l’automne 2022 au printemps 2024. Chaque pays ne peut qualifier qu’un seul athlète par catégorie.
La meilleure façon de se qualifier aux jeux olympiques d’haltérophilie est donc de rentrer un total olympique dans le top 10 mondial de sa catégorie sur les compétitions spécifiées.
Combien d'athlètes chaque pays peut-il envoyer ?
Durant les qualifications, chaque pays ne peut qualifier qu’un seul athlète par épreuve, que trois athlètes par sexe ce qui nous amène à un maximum de 6 athlètes au total. A titre de comparaison, pour les jeux olympiques d’haltérophilie de 2020, il était possible de qualifier au maximum 8 athlètes.
Existe-t-il des compétitions auxquelles les athlètes doivent participer pour se qualifier ?
Il est bien important de préciser que chaque athlète doit participer à au moins cinq compétition sur celles spécifiées par l’IWF durant la période de l’automne 2022 au printemps 2024. Comprenez par “participer” le faite d’au moins se présenter à la pesée et à la présentation des athlètes. L’athlète ne sera pas obligé de faire la compétition.
Deux compétitions sont obligatoires :
- Championnats du monde IWF 2023 à Riyad, Arabie Saoudite (Q4 2023)
- Coupe du monde IWF 2024 (Q2 2024)
Et trois compétitions sur les cinq suivantes sont également obligatoires :
- Championnats du monde IWF 2022 (Q4 2022)
- Championnats continentaux ou Jeux continentaux 2023 (à déterminer lequel de ces deux sera utilisé par région)
- 2023 Grand Prix IWF I (Q2-Q3 2023)
- 2023 Grand Prix II de l'IWF (Q3-Q4 2023)
- 2024 Championnats continentaux (Q1-2 2024)
Qu'en est-il des totaux obtenus dans les catégories non olympiques ?
Les compétitions en dehors des jeux olympiques continueront à proposer 10 catégories de poids de corps par sexe. Si un athlète tire dans une catégorie non olympique, sont total sera comptabilisé dans la catégorie olympique supérieure.
Que se passe-t-il en cas d'égalité ?
Dans le cas d’une égalité parfaite entre deux athlètes, qu’ils soient du même pays ou non, c’est celui qui réalise le total en premier qui sera qualifié.
Que se passe-t-il si un pays qualifie plus de trois athlètes masculins ou féminins ?
Dans le cas ou un pays comporte plusieurs athlètes dans le top 10 mondial d’une catégorie de poids de corps, c’est à elle de mettre en place une politique de sélection pour savoir quel athlète elle décide d’envoyer.
Il est donc important de bien analyser si il y a des doublons dans le top 10 mondial pour connaître son classement.
La France ne devrait pas se retrouver dans cette situation, mais dans le cas ou cela arriverait, la politique de la FFHM à toujours été d’envoyer les médaillables en priorité.
Qu’en est t-il des plus petits pays ?
Des places “d’universalité” sont distribuées aux plus petits pays sous représentés aux jeux olympiques. Elles servent à assurer une représentation plus universelle des différents pays du monde dans chaque sport. Durant la dernière olympiade ces places ont été données à des petites nations tels que les Samoa américaines, de Malte, de Nauru, d’Oman, du Pakistan, de Palestine et de Tonga.
C’est par exemple comme ca que Yazmin Stevens la Maltaise à été sélectionné aux jeux olympiques d’haltérophilie.
Comme dit plus haut il y aura 6 de ces places disponibles pour Paris, trois par sexe. Les petites nations sous représentées posteront leur demande pour obtenir ces places entre le 1er octobre 2023 et le 15 janvier 2024. Pour obtenir l’une de ces places l’athlète doit avoir fait au moins deux des sept compétitions nommées plus haut.
Y a-t-il un age minimum pour participer aux jeux olympiques d’haltérophilie ?
Les athlètes souhaitant participer aux jeux olympiques d’haltérophilie de Paris doivent être âgés d’au minimum 15 ans, née au plus tard le 31 décembre 2009. Ces règles dont imposés par la fédération internationale d’haltérophilie, L’IWF.
Y a-t-il des restrictions liées au dopage pour certains pays cette fois-ci ?
On retrouve deux règles qui influent sur la qualification des athlètes testés positif au dopage.
1. Si, entre le 23 juillet 2021 et le 25 juillet 2024, des athlètes ou des personnes affiliées à un pays donné enfreignent au moins trois règles de l’IWF ou de l’organisation antidopage de cette nature, entraînant des périodes de suspension de quatre ans ou plus, ce pays perdra tous ses quotas.
2. Si des athlètes ou des personnes affiliées à un pays donné enfreignent deux ou plusieurs règles de l’IWF ou de l’organisation antidopage de cette nature pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, entraînant des périodes de suspension de quatre ans ou plus, ce pays sera automatiquement empêché d’inscrire, de recommander ou de proposer des athlètes ou d’autres participants officiels aux prochains Jeux olympiques.